Pratiquer la reconnaissance des acquis de l’expérience

LIETARD, B., PIAU, A., LANDRY, P., Pratiquer la reconnaissance des acquis de l’expérience. Enjeux, modalités, perspectives, Lyon: Chronique Sociale, 2017

4e de couverture

Apologie d’une conception ouverte de la reconnaissance des acquis de l’expérience non réductible à la VAE à la française, ce livre vise à montrer qu’il s’agit d’une voie éducative à part entière, complémentaire des formes traditionnelles de formation et de gestion des ressources humaines, qui ne sont pas à reléguer au musée des pratiques disparues.
Cet ouvrage regroupe les regards croisés de chercheurs et de praticiens, il s’organise autour de trois entrées :
–          un balisage théorique et historique ;
–          une présentation de pratiques rendant compte de leurs usages et mésusages ;
–          un essai de définition du paradigme éducatif mis en œuvre dans ces pratiques.
Certes, la « force de l’expérience » est un vecteur reconnu pour apprendre, mais cette affirmation suppose d’avoir des réponses quant aux conditions nécessaires pour qu’une expérience puisse se faire savoirs et être auto-formatrice. Cette interrogation, de plus en plus présente dans les milieux professionnels et éducatifs, constitue le fil rouge de ce livre.
L’espoir reste que ce voyage au pays de la reconnaissance des acquis soit générateur d’un questionnement personnel, levier déterminant pour apprendre de ce qu’on vit et pour aller plus loin dans l’accomplissement de soi.
Le projet de l’ouvrage a été initié par les membres du groupe « Reconnaissances » du Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie.

(Cet ouvrage fait suite au 10e séminaire international du CMA)

Les auteurs
Coordonné par Bernard Liétard, Anny Piau, Pierre Landry
Avec la collaboration de Pierrot Amoureux, Sylvie Boursier, Jean-Pierre Boutinet, Hervé Breton, Isabelle Cartier, Bruno Cuvillier, Françoise Fillon, Guy Fortier, Alix Foulard, Bénédicte Halba, Claire Héber-Suffrin, Olivier Las Vergnas, Patrice Leguy, Hugues Lenoir, Anne Massip, Mohammed Melyani, Anthony Moulin, Gaston Pineau, Paul Santelman, Pierre Eric Sutter, Patrick Werquin.

Table

Préface de Jean-Pierre Boutinet

Avant propos : pourquoi cet ouvrage ?

Chapitre introductif : Parcours proposé pour explorer les chemins de la reconnaissance des acquis, Bernard Liétard

Première partie : Balisages

  • La reconnaissance des acquis : d’une formation permanente en deux temps, trois mouvements, Gaston Pineau
  • Repères historiques : dates clés, Pierre Landry
  • Les lignes directrices de l’UNESCO pour la RVA, Guy Fortier
  • Reconnaissance des acquis d’apprentissages non-formels et informels et marché du travail, Patrick Werquin

Deuxième partie : Usages et mésusages de la reconnaissance des acquis

  • Processus, modalités et effets de reconnaissance, un outil de lecture, Claire Héber-Suffrin
  • « Formation à partir de la pratique » et VAE, proximité et différences, Bruno Cuvillier
  • La VAE une ambition retardée, Paul Santelmann
  • La démarche collective de VAE, un véritable outil de la gestion des ressources humaines, Isabelle Cartier
  • Les pathos de la méconnaissance au travail, Pierre-Eric Sutter
  • La reconnaissance des acquis d’une expérience bénévole,
    Bénédicte Halba
  • La reconnaissance des acquis : un enjeu des politiques publiques, Sylvie Boursier
  • Acquis de l’expérience et décision d’orientation, une dialectique, Françoise Fillon
  • Parcours territoriales – parcours professionnelles, Anne Massip
  • Décloisonnement des trajectoires et territoires géographiques et conceptuels, Olivier Las Vergnas
  • La VAE, d’une loi éthique et citoyenne à une pratique gestionnaire, Hugues Lenoir

Troisième partie : Apprendre par l’expérience : les fondamentaux de ce paradigme éducatif

  • Récit en première personne d’un trajet de recherche impliquée sur la VAE, Hervé Breton
  • Scolarisé/diplômé versus éduqué/expérimentée, Mohammed Melyani
  • Dessein de confrontations en VAE, Alix Foulard
  • La reconnaissance des acquis de l’expérience : quels appuis ? Quels enjeux ? Pierrot Amoureux
  • La dimension cachée de la VAE : l’autoformation, Patrice Leguy

Postface, de l’application française de la VAE à la reconnaissance Anny Piau

Spinoza avait raison

DAMASIO, Antonio, Spinoza avait raison : joie et tristesse, le cerveau des émotions, Paris: Odile Jacob, 2003

4e de couverture

Qu’est-ce qu’une émotion, un sentiment ? La joie et la tristesse, en particulier, sont les clés de notre survie et de notre bien-être. Non seulement les processus qui les expliquent préservent la vie en nous, mais ce sont elles qui nous motivent et nous aident à produire nos créations les plus admirables – l’art, bien sûr, mais aussi les comportements éthiques, le droit, l’organisation de la société.

Descartes a instauré la grande coupure entre le corps et l’esprit ; Spinoza, à la même époque, les a réunis et, surtout, a su voir dans les émotions le fondement même de la survie et de la culture humaines.

D’où ce voyage accompli par un scientifique pionnier afin de redécouvrir le génie visionnaire de l’Éthique. Car c’est Spinoza qui préfigure le mieux ce que doit être pour Antonio Damasio la neurobiologie moderne de l’émotion, du sentiment et du comportement social. Spinoza fournit les concepts et les perspectives nécessaires au progrès de notre connaissance de nous-mêmes.

TABLE

I. ET VOICI LES SENTIMENTS

II. DES APPÉTITS ET DES ÉMOTIONS

III. LES SENTIMENTS

IV. DEPUIS QU’IL Y A DES SENTIMENTS

V. LE CORPS, LE CERVEAU ET L’ESPRIT

VI. VISITE A SPINOZA

VII. QUI EST LA ?

L’inscription corporelle de l’esprit

VARELA, Francisco, THOMPSON Evan, ROSH, Eleanor, L’inscription corporelle de l’esprit – Sciences cognitives et expérience humaine, Paris: Seuil, 1993

4e de couverture

Depuis son émergence en Occident, la science s’est construite en rupture avec l’expérience humaine, avec la façon dont nous percevons les choses. Cette  » coupure épistémologique  » est à l’origine du schisme entre la science et la philosophie. Or, aujourd’hui, la science s’attaque à ce domaine qu’elle avait concédé à la philosophie : l’esprit humain – et c’est ce qu’on appelle les « sciences cognitives ». Ce livre montre magistralement que, par leurs avancées les plus récentes,  dont il dresse un bilan fort éclairant en lui-même, les sciences cognitives déconstruisent la conception classique du sujet humain que nous a léguée la philosophie.En fait, elles vont si loin dans ce sens qu’elles nus permettent de penser l’esprit en dehors de toute référence à la notion de sujet.

Cette « déconstruction » risque de nous désespérer si elle reste confinée au monde de la science, une science bien décidée à envahir tout le domaine qu’elle avait laissé à la philosophie.

Il ne faut donc laisser ni à a science  ni à la philosophie le monopole de cette déconstruction de l’image classique et rassurante du sujet humain : il faut éduquer notre expérience à la faire pour notre propre compte. Ce livre, entre autres mérites, propose une méthode pour y parvenir.

C’est, selon les auteurs, la tradition bouddhique de la « voie ,moyenne »qui peut nous permettre, existentiellement, de nous voir comme des êtres pensants sans sujet et de faire nôtre, »sans angoisse », une éthique du « sans fond ».

Table

i. LE CADRE DU DÉPART

II. VARIÉTÉS DU COGNITIVISME

III. VARIÉTÉS DE L’ÉMERGENCE

VI. VERS UNE VOIE MOYENNE

V. DES MONDES SANS FONDEMENTS

Organiser sa pensée

Le Meur, Georges, Organiser sa pensée. Apprendre à décider avec l’entraînement mental, Lyon: Chronique Sociale, 2009

4e de couverture

Dans nos occupations quotidiennes, personnelles ou professionnelles nous sommes amenés à prendre des décisions. Souvent, après coup, elles se révèlent illogiques et nous mettent en difficulté ! En effet il nous manque des méthodes de représentation, d’analyse et de compréhension de nos situations, pour nous déterminer en toute lucidité.
Vous êtes formateur, il vous arrive certainement de pratiquer l’ingénierie de formation et/ou l’ingénierie pédagogique, de mettre en place des actions ou des plans de formation. Toutefois la méthode, pour mener à bien ces opérations et faire des propositions efficaces, vous fait peut-être défaut.
Vous travaillez dans le secteur sanitaire et social, vous pratiquez des études de cas très particulières qui, en principe, vous permettent d’apporter des solutions adéquates, en toute connaissance de cause. Cependant, posséder une méthode efficiente d’examen des situations et de prise de décision s’avère obligatoire pour vous faciliter la tâche.
Vous êtes cadre d’entreprise ou d’une organisation, vous appréhendez, voire subissez, votre environnement professionnel qui se montre très fluctuant, vous enregistrez les différentes prises de positions de vos supérieurs et/ou de vos pairs. Néanmoins pour interpréter ces situations il est essentiel de posséder une méthode rationnelle.
Cet ouvrage propose, à travers l’étude d’une expérience concrète, véritablement vécue, d’acquérir la méthode d’entraînement mental, initiée par Joffre Dumazedier, qui vous fournira les moyens et les compétences pour représenter, analyser, comprendre les situations en toute lucidité.
Il est un manuel d’autoformation individuelle ou collective, pour analyser et théoriser votre pratique.

L’auteur
Georges Le Meur, Maître de conférences, université de Nantes s’appuie sur les démarches, les sociologies et les méthodes de Joffre Dumazedier. Il réalise de nombreuses formations de décideurs, de consultants-formateurs dans différents secteurs d’activités.

Table

I. Analyser une situation pour décider: l’entraînement mental, une méthode.

II. Comprendre la méthode

III.S’exprimer pour communiquer

iV. Revisiter une situation

V. Accéder à des connaissances

VI. Approfondir les concepts

VII. Décider l’action

Co-construire une société apprenante

Rapport de François TADDEI, Directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI)
Remis à la ministre du Travail, au ministre de l’Éducation nationale et à la ministre de  l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le 4 avril 2018.
« Une société apprenante facilite les apprentissages individuels et collectifs , pour que les savoirs et les expériences des uns permettent à d’autres d’apprendre et d’innover plus facilement. Elle apprend à apprendre en organisant au mieux les apprentissages de chacun et de chaque structure, des êtres humains comme des machines. Elle s’appuie sur la recherche, sur les possibilités du numérique et s’ouvre aux innovations issues de tous les pays pour les adapter à son écosystème quand elles sont pertinentes. Une so ciété apprenante développe ainsi ses capacités d’adaptation dans un monde où les changements sont toujours plus rapides, volatiles, complexes et incertains et peuvent susciter peurs et tentations de repli. Elle peut donc mieux relever ses défis et permettr e à chaque citoyen et à chaque jeune de contribuer à relever les siens. Grâce à une gouvernance publique souple, elle fédère les efforts de chacun et gagne à collaborer avec d’autres sociétés apprenantes pour bâtir ensemble une entité plus vaste, une planè te apprenante, capable de relever les défis dont ceux énoncés dans les objectifs du développe ment durable (ODD) des Nations u nies. Il s’agit donc de créer de nouveaux modes d’organisation, de mobiliser l’intelligence collective et d’affirmer des valeurs po ur être capables de construire collectivement le monde de demain. »

Intelligence collective

« Une thérapie sociale pour agir ensemble : l’intelligence collective comme processus de coopération », Elsa Bonal, Nouvelle revue de psychosociologie, 2011/2 (n° 12) P. 304

« L’intelligence collective est le résultat d’un processus de coopération. Il s’agit de faire tenir ensemble des savoirs et ceux qui les produisent. Si la finalité est de construire une capacité de dialogue entre les participants, ceux-ci sont envisagés comme des sujets, donc des êtres humains constitués de volontés contradictoires, d’inertie involontaire et de résistances. Et le groupe, rencontre plus ou moins effective entre des sujets, est fait de cette même matière incohérente, antagoniste et trouble. »

https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-de-psychosociologie-2011-2-p-155.htm

Plan de l’article
  1. Une prévention actualisée du malheur : car « les sociétés se refusent de penser ce qu’elles sont » (Stengers, 1995)
  2. Une démocratie active pour des territoires sensibles aux problèmes insolubles
  3. Constitution du groupe de coopération : créer les conditions de la coopération
  4. Revivre au dedans le dehors : partir en quête de ce qui est déjà là
  5. La confiance, condition préalable au conflit
  6. Rendre visibles les alliances défensives qui rendent la pensée aveugle : le dialogue conflictuel
  7. L’intelligence collective : autonomie et communauté
  8. La fonction du tiers : « Puis-je savoir ce qui me convient ? » (Bion, 2006)
  9. Une forme d’éducation à la démocratie : le conflit comme valeur d’une société fraternelle coéducative

Auto-efficacité

BANDURA, Albert, AUTO-EFFICACITE, le sentiment d’efficacité personnelle, Bruxelles: De Boeck, 2003

4e de couverture

Fruit de très nombreuses recherches relatives à l’impact du sentiment d’efficacité personnelle sur la vie quotidienne des individus, cet ouvrage pripose une synthèse majeure sur les représentations que les hommes ont de leur capacité d’agir avec efficacité, par l’influence sur eux-mêmes et sur leur environnement.

La théorie de l’auto-efficacité s’enracine dans une perspective sociocognitive selon laquelle interagissent trois types de facteurs dans l’existence humaine : Le comportement, les facteurs personnels et l’environnement.

L’auto-efficacité agit comme un mécanisme autorégulateur central de l’activité humaine. La confiance que la personne place dans ses capacités à produire des effets désirés influence ses aspirations, ses choix, sa vulnérabilité au stress et à la dépression, son niveau d’effort et de persévérance, sa résilience face à l’adversité.. C’est dire que la théorie de l’auto-efficacité ouvre des perspectives tout à fait neuves dans des domaines aussi divers que la santé, l’éducation, la psychothérapie, l’organisation des entreprises, l’entraînement sportif…

On découvre notamment dans cet ouvrage comment le sentiment d’efficacité personnelle peut modifier le fonctionnement immunitaire et la résistance à la douleur chez des patients, réduire voire éliminer des troubles aussi divers que les phobies, la dépression, l’anorexie et la boulimie, l’alcoolisme et la toxicomanie, permettre à des élèves issus d’un milieu défavorisé d’obtenir de bons résultats scolaires, influencer le choix d’une carrière et la réussite professionnelle, aider à vaincre des difficultés insurmontables.

La préente synthèse démontre clairement que la théorie de l’auto-efficacité répond aux trois critères permettant de juger de la valeur d’une théorie psychologique : son pouvoir explicatif, son pouvoir prédictif et son pouvoir d’améliorer la condition humaine.

Cet ouvrage s’adresse tout particulièrement aux professeurs et étudiants des 2e et 3e cycles en psychologie, mais intéressera les psychologues cliniciens, les pédagogues, les sociologues, les responsables du management.

La lutte pour la reconnaissance

HONNETH, Axel, La lutte pour la reconnaissance, Folio, Paris: Gallimard, 2013

4e de couverture

Axel Honneth est aujourd’hui, au niveau international, le représentant de la troisième génération de l’Ecole de Francfort. Il en a maintenu le cap de la critique, celle notamment de la philosophie sociale moderne qui, depuis Machiavel et Hobbes, présuppose un rapport d’hostilité entre des individus désireux de garantir les conditions de leur survie. Axel Honneth interprète, à partir du jeune Hegel, les conflits humains dans la perspective d’une demande de reconnaissance : il met ainsi en lumière la dimension morale inhérente à tout affrontement et reconstruit l’évolution sociale à partir des luttes réelles ou symboliques dans lesquelles l’individu ne cherche pas tant à supprimer son adversaire qu’à être reconnu par lui dans son individualité (que ce soit l’amour, le droit ou la solidarité).
Par ailleurs, la psychologie sociale moderne (les travaux de G H Mead et de D W Winnicott en particulier) enracine cette approche dans les mécanismes de formation de la personnalité humaine. En distinguant, dans cet ouvrage qui est au fondement de tout son travail depuis lors, trois formes de mépris – l’atteinte physique, l’atteinte juridique et l’atteinte à la dignité de l’individu -, correspondant aux stades de développement du rapport de reconnaissance, Axel Honneth nous dote d’un précieux instrument critique – une véritable « grammaire morale des conflits sociaux », fondée sur une théorie intégrée de l’homme et de la société.

Table
  • RAPPEL HISTORIQUE : L’IDEE PREMIERE DE HEGEL
    • La lutte pour l’existence, la naissance de la philosophie sociale moderne
    • Crime et vie éthique, l’approche nouvelle de Hegel
    • La lutte pour la reconnaissance, la théorie sociale de la Realphilosophie de Hegel
  • REACTUALISATION SYSTEMATIQUE : LA STRUCTURE DES RELATIONS DE RECONNAISSANCE SOCIALE
    • Reconnaissance et socialisation, G H Mead et la transformation naturaliste de l’idée hégélienne
    • Modèles de reconnaissance intersubjective, amour, droit, solidarité
    • Identité personnelle et mépris, les atteintes à l’intégrité physique, juridique et morale de la personne humaine
  • PERSPECTIVE DE PHILOSOPHIE SOCIALE : LA MORALE ET LE DEVELOPPEMENT DE LA SOCIETE
    • Une tradition fragmentaire de la philosophie sociale moderne, Marx, Sorel, Sartre
    • Mépris et résistance, la logique morale des conflits sociaux
    • Les conditions intersubjectives de l’intégrité personnelle, une ébauche formelle de la vie éthique

Parcours de la reconnaissance

RICOEUR, Paul, Parcours de la reconnaissance. Trois études, Paris: Stock, 2004

4e de couverture

 » Cet essai a été suscité par un sentiment de perplexité concernant le statut du terme « reconnaissance » au plan du discours philosophique. C’est un fait qu’il n’existe pas de théorie de la reconnaissance digne de ce nom. Or cette lacune étonnante fait contraste avec la relative cohérente qui permet au mot lui-même de figurer dans un dictionnaire comme une unité lexicale unique en dépit de la multiplicité de ses acceptions. D’où le pari de ce livre : conférer à la suite quelque peu hétérogène des occurrences philosophiques connues du terme « reconnaissance » la cohérence d’une polysémie réglée, digne de donner la réplique à celle du plan lexical. Pour le dire d’un mot, la dynamique qui entraîne l’investigation consiste en un renversement au plan même de la grammaire du verbe « reconnaître », de son usage à la voix active à son usage à la voix passive: je reconnais activement quelque chose, des personnes, moi-même, mais je demande à être reconnu par les autres. Et si, par bonheur, il m’arrive de l’être, la reconnaissance devient gratitude.  »

Table
  • La reconnaissance comme identification
  • Se reconnaître soi-même
  • La reconnaissance mutuelle