Intelligence collective

« Une thérapie sociale pour agir ensemble : l’intelligence collective comme processus de coopération », Elsa Bonal, Nouvelle revue de psychosociologie, 2011/2 (n° 12) P. 304

« L’intelligence collective est le résultat d’un processus de coopération. Il s’agit de faire tenir ensemble des savoirs et ceux qui les produisent. Si la finalité est de construire une capacité de dialogue entre les participants, ceux-ci sont envisagés comme des sujets, donc des êtres humains constitués de volontés contradictoires, d’inertie involontaire et de résistances. Et le groupe, rencontre plus ou moins effective entre des sujets, est fait de cette même matière incohérente, antagoniste et trouble. »

https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-de-psychosociologie-2011-2-p-155.htm

Plan de l’article
  1. Une prévention actualisée du malheur : car « les sociétés se refusent de penser ce qu’elles sont » (Stengers, 1995)
  2. Une démocratie active pour des territoires sensibles aux problèmes insolubles
  3. Constitution du groupe de coopération : créer les conditions de la coopération
  4. Revivre au dedans le dehors : partir en quête de ce qui est déjà là
  5. La confiance, condition préalable au conflit
  6. Rendre visibles les alliances défensives qui rendent la pensée aveugle : le dialogue conflictuel
  7. L’intelligence collective : autonomie et communauté
  8. La fonction du tiers : « Puis-je savoir ce qui me convient ? » (Bion, 2006)
  9. Une forme d’éducation à la démocratie : le conflit comme valeur d’une société fraternelle coéducative