Le seul métier durable aujourd’hui
Hélène Trocmé-Fabre, Éditions d’organisations, 1999
Les recherches en neurobiologie et sciences cognitives confirment que nous sommes capables d’apprendre tout au long de notre vie. Nos fabuleuses ressources cognitives (nos mémoires, nos perceptions sensorielles, nos langages, notre capacité d’abstraction, de décision…) constituent le véritable patrimoine de l’humanité. L’ouvrage propose de fascinantes images fractales pour illustrer l’extraordinaire pouvoir organisateur et la puissance de création des événements mentaux de notre vie cognitive. Le monde éducatif a le devoir de protéger ce patrimoine. Il lui revient donc de le reconnaître, de le mieux connaître et de le faire connaître. Celui qui apprend va à la rencontre de l’inconnu et doit constamment réorganiser sa relation à ses savoirs antérieurs, à son environnement, aux autres et à lui-même. Pour réinventer le métier d’apprendre, c’est-à-dire lui donner une valeur nouvelle, il en va comme dans le bâtiment : construire implique de déblayer le terrain, creuser des fondations, trouver les matériaux adéquats, adapter l’habitacle à l’environnement, et de l’ouvrir sur l’horizon. Ces étapes constituent la structure des différentes parties du livre. Les Parties I à IV abordent le concept d’apprenance, l’importance du questionnement et l’impact des révolutions technologique, scientifique et conceptuelle sur l’acte d’apprendre. Elles présentent les dossiers majeurs (incontournables) concernant le vivant. Les Parties V et VI proposent de reconfigurer la problématique éducative : organisation des temps d’apprendre, découverte d’un référentiel cognitif et des éléments pour construire une véritable ingénierie du métier d’apprendre et élaborer ses propres outils méthodologiques d’accompagnement. Pour reconstruire le tissu éducatif et entrer dans une dynamique de développement (Partie VII), de nouveaux concepts sont nécessaires, ceux de transaction éducative, d’apprentissage réciproque et d’organisation apprenante. L’ouvrage s’adresse à tous les acteurs du monde éducatif (enseignants, formateurs en entreprise, responsables institutionnels, éducateurs, commanditaires de formation, parents, étudiants) soucieux d’agir en cohérence avec notre histoire cognitive et notre appartenance à l’humanité apprenante. De très nombreux exemples d’applications (sondages, grilles, matrices, inventaires, questionnaires…), des Annexes (Né pour apprendre, Paroles en partage, L’acte de lire, L’université apprenante…), un Index et une abondante bibliographie proposent un prolongement d’exploration personnelle ou en groupe.
SOMMAIRE
II. AU LECTEUR
III. J’EXISTE, DONC J’APPRENDS
- L’apprenance, caractéristique du vivant
IV. FONDEMENTS, ARCHÉOLOGIE DES RESSOURCES POUR UNE VIE APPRENANTE
- Résonance et questionnement
- A l’écoute de l’environnement : trois (r)évolutions
- Points d’orgue pour une vie apprenante
V. ARCHITECTURE ET MATÉRIAUX POUR UNE APPRENANCE DURABLE
- Organiser les temps d’apprendre
- Un métier, un référentiel
- Ingénierie du métier d’apprendre
VI. HABITER EN APPRENANCE
- Entrer dans nos représentations
- La longue marche de l’évaluation
- Accompagner l’émergence
- Relier
VII. MISE EN PERSPECTIVE
- Reconstruire le tissu éducatif.
VIII. ANNEXE I
- Objectifs et spécificités des 7 vidéogrammes Né pour apprendre
http://www.blog-lecerveau.org/blog/2017/02/20/6303/
IX. ANNEXE II
- Paroles en partage
- Lire, une longue histoire d’interface et un acte neuro-culturel à construire
- Apprendre aujourd’hui dans une université apprenante