Voici la version intégrale de l’article de Raymonde Ferrandi qui n’a pu paraître dans le Cahier du CIS.H no 6 Pour vivre en ce monde : quels outils philosophiques ?
Méconnaissance et destructivité
Mai 2024
Ce travail est issu d’un message adressé en son temps sur la liste de l’atelier Gouvernance des communs du CIS.H, dont est issu le Cahier 6. Je ne pensais d’abord pas intervenir dans ce « fil », dont l’objet sort très nettement de mon champ de compétences, puisque je suis psychologue-psychanalyste. Pourtant, il est un point par rapport auquel mon approche pourrait avoir quelque utilité. Bien souvent nous remarquons que rien n’est fait, ou pas assez, au niveau des politiques publiques, alors que nous avons à notre disposition l’information sur les périls qui menacent l’humanité, et les savoirs techniques nécessaires pour engager, au moins, une démarche « vertueuse ». Alors, où sont les obstacles, les biais, les filtres… qui nous empêchent collectivement de réagir ?
Certains pensent avoir trouvé une réponse définitive en accusant le « capitalocène ». Il suffirait donc de mettre hors d’état de nuire la poignée de milliardaires qui pourrit la vie des autres et détruit la planète. Pas très loin derrière, la « modernité », avant tout occupée à l’exploitation dite « rationnelle » des hommes et de la nature, devrait céder le pas à l’écoféminisme. Mais avant d’engager le rapport de forces avec tous ces puissants qui défendent leurs intérêts, et avec nos contemporains inconscients qui poursuivent les destructions, ne devrions-nous pas nous demander pourquoi tous ces gens intelligents, pour la plupart, travaillent contre leurs intérêts ? Car, enfin, quel profit peut-on tirer d’une planète morte ? « Après moi le déluge » ne tient plus : le déluge, c’est maintenant, et toute personne un peu au courant le sait.
Plusieurs types de processus nous invitent à faire un « pas de côté » par rapport à cette stratégie d’opposition frontale : la méconnaissance dans son sens originel de non-connaissance, du rapport au monde qui conduirait à cesser les destructions et à mettre en œuvre des solutions à celles déjà opérées ; la méconnaissance, dans son sens d’aveuglement volontaire, même s’il est selon les cas non conscient ou inconscient (au sens de la psychanalyse), au service de différentes intentionnalités. Sans vouloir être exhaustive, j’en déclinerai diverses formes, en allant du plus fortuit au plus déterminé. Une mention spéciale devra être faite à l’impuissance à laquelle nous réduit le retrait par rapport au collectif, si répandu, lui-même conséquence d’une situation plus conjoncturelle de défiance par rapport au politique, réactivant les émotions archaïques qui traversent les groupes.
1 Clivage institutionnel dans la formation de nos élites, droguées à l’abstraction
Celles-ci sont de plus en plus biberonnées au regard et à la gestion virtuelle des problèmes, à l’aide de modèles mathématiques et d’algorithmes, une des caractéristiques de l’« hypermodernité[1] », qui permet, en théorie, de dominer la question, mais qui, au-delà d’un certain seuil, aboutit aux analyses « hors sol » que nous connaissons, et à évacuer l’angoisse liée au contact avec les réalités ; ce dernier signal d’alarme disparaît. En tant que personnes cultivées, nos dirigeants connaissent les problèmes et pourraient promouvoir les solutions, mais leur habitus professionnel les pousse à aller encore plus loin dans la collaboration avec des cabinets de conseil chargés de résoudre les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés, en employant les mêmes outils. Tout ce qui ne se mesure pas et ne peut entrer dans des tableaux de bord (le concret, les émotions…) se retrouve hors champ, indigne d’intérêt ou bien on ne sait pas quoi en faire. Les intérêts communs et la solidarité de caste viennent s’ajouter, mais ne sont pas suffisants pour rendre compte de cet aveuglement.
Ceci est préparé dès l’enfance par des biais culturels qui promeuvent, dans l’enseignement, l’intelligence abstraite : les programmes, les critères de notation valorisent cette forme d’intelligence « en surplomb » ; le goût et l’usage du concret sont considérés comme « enfantins », au motif que l’intelligence abstraite apparaît plus tard que l’intelligence concrète dans le développement de l’individu, à l’adolescence (Piaget, 1966). On oublie que ce processus n’est pas, ou pas seulement, une génération spontanée, mais repose sur un ensemble d’interactions, et d’abord sur l’action : il va « de l’acte à la pensée », selon les termes de Wallon (1942). Les pédagogies actives sont pourtant, par ailleurs, encouragées, mais elles sont, actuellement, pratiquées entre les murs de l’école, recréant la vie dont l’enfant a appris à être séparé : on fait pousser des noyaux d’avocat, on élève des souris, sans lien avec l’environnement direct, surtout en milieu urbain ; les sorties scolaires apparaissent comme le nec plus ultra de l’innovation pédagogique. L’introduction des outils numériques n’a fait que conduire à dé-réaliser davantage, alors que l’éducation consiste à accompagner la construction par l’enfant de sa représentation du milieu et de ses liens avec lui. Ces évolutions sont renforcées par des préoccupations extra-scolaires : on ne rencontre plus aucun enfant seul dehors, sauf dans les quartiers défavorisés ; les enfants ne voient la rue que sur le trajet de l’école, souvent fait en voiture : manque de temps du côté des parents, crainte des dangers (véhicules, pédophiles…), absence d’espaces verts conduisant à recréer un milieu stimulant dans des ludothèques. Ainsi fabriquons-nous des générations d’enfants « algébrosés » (Jousse, cité par Sarailier, 1994-95).
Les plus dociles d’entre eux par rapport à cette distorsion systématique qui leur est imposée deviendront nos dirigeants.
2 Les biais cognitifs
Nous sommes plus attentifs et, partant, plus sensibles à ce qui est proche de nous (proximal), dans l’espace ou dans le temps, qu’à ce qui en est éloigné (distal). Il s’agit d’égocentrisme cognitif, et non pas d’égoïsme, au sens moral (c’est bien souvent qu’on nous renvoie à notre indifférence devant les nombreux morts quand ceux-ci se trouvent dans un autre pays, ou appartiennent à une autre classe sociale). Mais l’un alimente l’autre. Comme l’abstraction développée dans le point 1, c’est au départ un mécanisme adaptatif : à la préhistoire, l’ennemi dont il fallait se défendre, la proie à capturer, étaient dans notre environnement immédiat ; ce n’est plus le cas aujourd’hui, et cet automatisme, non corrigé par un recul critique, devient un cas d’« hypertélie[2] ». La fin du mois sera donc plus angoissante que la fin du monde[3], même si celle-ci ne vient pas très loin derrière.
La situation est encore compliquée par des effets de leurre. Le populisme nous donne à croire que les causes de nos maux se trouvent ici et maintenant, dans les nuisances constituées par certaines minorités, et sont donc accessibles au redressement par nos soins : nos émotions se trouvent orientées en conséquence (Eva Illouz, 2022). Ceci même si ces basses œuvres sont cachées : le complotisme nous incite à nous détacher de l’observation pour donner corps à des « faits alternatifs ». Dans un monde devenu trop complexe, ces théories nous font une greffe d’illusion, quand l’ici et maintenant ne suffit plus. Il suffira de bouter hors de nos frontières les migrants en surnombre, pour, à nouveau, « bien vivre » ; et peu importe si ces derniers n’ont nulle part où retourner, quand leur terre a été ravagée par la guerre, ou bien a disparu sous les eaux.
Ce biais est augmenté par notre tendance à « naturaliser » le monde qui nous entoure, si bien que toute modification semble inutile, inopportune ou impossible : il en est ainsi de la tradition, comme si un mode d’emploi du monde avait été trouvé une fois pour toutes ; ou bien, à l’inverse, du monde dans lequel on est né, si bien qu’on perçoit – et souvent déplore – les changements intervenus depuis l’enfance, mais on ne mesure pas les dégradations qui se sont produites sur les périodes antérieures : c’est l’« amnésie générationnelle environnementale », selon les termes du psychologue Peter Kahn (1999).
Évoquons enfin la « dissonance cognitive » entre les représentations contradictoires d’une même situation, que nous cherchons à éviter en privilégiant l’une d’entre elles, de façon à maintenir la fluidité de la pensée et de l’action ; on est ici dans un fonctionnement spontané qui privilégie le confort d’usage de nos facultés : comment, par exemple, la technologie, qui a rendu les humains « maîtres et possesseurs de la nature » (Descartes, 1824), qui est au fondement de notre civilisation, peut-elle être en même temps abusive et conduire à notre extinction ?
3 Les mécanismes de défense selon la psychanalyse (Laplanche & Pontalis, 1967)
Dans ce qui suit, j’essaierai avant tout de donner au lecteur peu familier de ces notions une idée de l’inconscient et de ses effets possibles en rapport avec notre propos.
Il s’agit ici d’une dissimulation dans l’espace psychique qui répond à une intentionnalité inconsciente, le processus étant lui-même inconscient. Le but est de réduire la souffrance ou tout simplement le déplaisir qui serait éprouvé si le matériel concerné était accessible à la conscience. Si bien que des pans entiers de la réalité sont évacués de notre conscience, ou considérablement déformés dans la représentation que nous en avons. En conséquence sont inactivées les parties de notre psychisme qui permettraient de réagir.
Nous en verrons quelques exemples, en commençant par le mécanisme le plus connu et le plus courant, le « refoulement ». Le matériel refoulé est maintenu hors du champ de conscience, mais on est sous tension, puisque ce refoulement est un processus actif, qui nécessite de l’énergie, et le refoulé se manifeste malgré tout sous forme de symptômes. Nous refoulons en permanence la peur de la mort, qui apparaît d’abord comme la crainte de perdre ses parents. Ainsi, de même que l’enfant a du mal à penser la décrépitude et la mort des parents, nous avons du mal à croire que la Terre-mère puisse mourir. L’association entre Terre et Mère est elle-même refoulée, mais le langage courant est là pour en témoigner.
Ce refus de la peur conduit au « déni », qui, lui, porte sur la perception de la réalité (le refoulement porte sur les représentations et émotions) : on est très surpris quand les parents tombent malades et meurent ; comment la planète, immémoriale, pourrait-elle avoir une fin ? Ou tout au moins, devenir complètement inhospitalière pour notre espèce.
Nous nous défendons souvent par le « déplacement », qui consiste à reporter sur un autre objet nos représentations et sentiments problématiques. Passe encore que des régions entières s’effondrent sous l’eau, Dieu merci, elles sont toutes dans le Sud : ils n’ont pas de chance là-bas, avec des conditions naturelles défavorables ; et ils n’ont jamais été capables ou fait l’effort de développer les technologies qui nous ont permis de domestiquer la nature ; dans nos zones tempérées, nous sommes en sécurité ; nous pouvons avoir peur pour eux, mais cela nous atteindra moins que d’avoir peur pour nous-mêmes (discours subliminaire d’Occidental nordique). L’actualité s’est chargée, avec les inondations récurrentes de ces dernières années, de mettre à mal ce discours, mais il y a encore des climato-sceptiques, des consommateurs qui font l’autruche, en achetant et jetant à tout va, qui revendiquent le droit aux SUV. Ce sont « les autres » qui sont menacés ou qui polluent, pas nous.
Nous pouvons également envisager le « clivage », qui évite d’avoir à penser en même temps deux éléments dont la rencontre serait destructrice : « La main gauche ignore ce que fait la main droite », en quelque sorte. Il est peut-être le ressort inconscient de la dissonance cognitive citée plus haut. Nous en avons un bon exemple, donné par des organisations éminemment respectables pourtant qui appellent à des cyberactions massives en faveur du climat, sachant que chaque mail envoyé engendre une consommation d’énergie et représente une production de CO2.
4 L’Homme pulsionnel et la pulsion de mort (Laplanche & Pontalis, ibid.)
La plupart des organisations ou projets supposent un Homme rationnel jusqu’à la déraison (Daniel Cohen, 2013). C’est oublier que nous sommes aussi des êtres de « pulsions », inconscientes, qui peuvent nous porter aux extrêmes, pour le meilleur et pour le pire. Hervé Mazurel (2021) appelle à une histoire des paroxysmes, bien loin de l’histoire officielle, du moins scolaire, dans laquelle les faits semblent s’enchaîner rationnellement, selon les lois de la pensée consciente et volontaire, quand ce n’est pas selon un idéal de justice (ainsi présente-t-on l’avènement des révolutions).
Freud postule l’existence d’une « pulsion de mort », qui nous conduit à défaire, détruire, pendant de la pulsion de vie (1920/1927 ; 1930/1943). Elle tend en permanence à s’exprimer, et n’est pas une simple réaction à des situations difficiles. L’équilibre résulte d’une bonne intrication entre ces deux systèmes pulsionnels, entre autres : l’agressivité est alors mise au service de la pulsion de vie, pour « doper » l’action (on pense aux militants de l’écologie). Quand cette agressivité est à l’état libre, nous sommes poussés à « brûler la chandelle » jusqu’au bout, la nôtre et celle des autres, celle de l’humanité. C’est ce qui nous guette dans une société de délitement du lien social, où la bienveillance fait si cruellement défaut.
Il ne suffit pas d’avoir mis à jour une fois ces processus de destruction, car ils se manifestent de façon répétitive, jusqu’à ce qu’une meilleure intrication ait été trouvée grâce au travail analytique, dans la cure individuelle. Pour le collectif, nous pourrions dire que ce sont les écrits, les écrits savants et les écrits d’écrivains, qui remplissent ce rôle, en nous parlant de nous, et mettent inlassablement au travail l’« inconscient du social ».
5 Les émotions inconscientes qui sous-tendent le collectif
Dans cette hypothèse, la réalité des destructions n’est pas niée, mais on ne voit pas bien comment s’y opposer au niveau qui serait efficace, celui du collectif.
On observe un phénomène conjoncturel, lié à la crise du politique : perte de confiance dans les institutions, et dans les groupes divers dès qu’ils s’institutionnalisent ; rôle des réseaux sociaux, qui fragmentent l’« opinion publique », matière du politique (Alombert, 2023). Le collectif au-delà du « village » réel ou virtuel est vécu comme oppressant, persécuteur, et non plus comme protecteur. On se protège en se repliant sur soi.
Cette situation réactive certaines émotions archaïques liées à la socialité de l’humain. Bion (1961/1965) découvre à partir des petits groupes l’existence de trois « présupposés de base » qui vont structurer l’univers émotionnel d’un groupe, en totale irrationalité par rapport à la réalité du dehors : la dépendance (idée que notre sort dépend d’un « sauveur » tout-puissant) ; le « couplage » (un couple mythique nous protège et va engendrer notre avenir) ; « attaque/fuite » (l’ennemi est partout et doit être combattu, ou à défaut il convient de s’en protéger par le repli). Chaque groupe va se caractériser par la prévalence d’un de ces postulats. Les collectifs plus larges sont également concernés. Nos sociétés « développées » semblent être gagnées par ce troisième présupposé.
Ces mouvements affectifs vont donc bien au-delà d’une saine réaction à des dangers réels et nous amènent à fabriquer une « réalité alternative », par rapport à laquelle nous surréagissons.
Conclusion
Ces processus ont en commun de nous empêcher de percevoir la réalité et d’y réagir. Mais ils sont de plusieurs ordres, cognitifs et affectifs, conscients et inconscients, relevant ou non d’une occultation active, individuels et collectifs.
Ils gagneraient à être identifiés comme tels. De façon à pouvoir en faire la part et en déduire, par soustraction, en quelque sorte, ce que nous pourrions appeler la réalité. Cette précaution de langage pour dire que la réalité en tant que telle est peut-être inatteignable, ou en tout cas sujette à des représentations multiples selon notre umwelt (von Uexküll, 1909), ou monde sensoriel propre, d’espèce, de groupe ou d’individu. Ainsi pourrions-nous aboutir, au moins, à une représentation plus amplement partagée et ayant valeur opératoire pour transformer positivement l’existant.
À quoi sert tout ceci ? À penser toute institution et toute réglementation comme s’adressant à des humains dans toute leur complexité, incarnés, limités, divisés. Pris dans une apparence de raison qui leur fait perdre la raison. La gouvernance des communs est-elle un projet ou un idéal directeur, défi à notre nature conflictuelle ?
Pour nous orienter dans cette direction, on voit tout l’intérêt d’une réflexion partagée entre sciences « dures » et sciences « molles » dont la psychologie, et une herméneutique[4] comme la psychanalyse. Cette dernière n’ignore plus les derniers développements de l’écologie, qui récusent la séparation de l’humain et de la nature, comme en témoigne le récent ouvrage de Schinaia (2022).
Raymonde FERRANDI
En appui sur les échanges avec mes collègues du groupe de travail « L’individuel et le social »
Odile LEGUÉRÈ et Éva FUZESSERY, psychanalystes,
Marie-Pierre GLOD, psychosociologue, enseignante en Sciences de l’éducation
Bibliographie
Alombert, A. (2023). Schizophrénie numérique. La crise de l’esprit à l’ère des nouvelles technologies. Allia.
Bion, W.R. (1961/1965). Recherche sur les petits groupes. PUF. (Ouvrage original publié en 1961).
Cohen, D. (2013). Homo economicus, prophète égaré des temps nouveaux. Lgf.
Descartes, R. (1824). Discours de la méthode. Levrault. (texte établi par Victor Cousin).
Freud, S. (1920/1927). Au-delà du principe de plaisir. Payot. (Ouvrage original publié en 1920).
Freud, S. (1930/1943). Malaise dans la civilisation (Ch. & J. Odier,Trad.). Revue française de psychanalyse, 7 (4), pp. 692-769. (Ouvrage original publié en 1930).
Illouz, E. (2022). Les émotions contre la démocratie. Premier parallèle.
Kahn Jr, P. H. (1999). The human relationship with nature: development and culture. MIT Press.
Laplanche, J., & Pontalis, J.-B. (1967). Vocabulaire de la psychanalyse. PUF.
Mazurel, H. (2021). L’inconscient ou l’oubli de l’histoire. La Découverte.
Piaget, J., & Inhelder, B. (1966). La Psychologie de l’enfant. PUF.
Sarailier, A. (Hiver 1994-95, n°4). La main, la pensée, le geste. Nouvelles clés, 58-60.
Schinaia, C. (2022). La crise écologique à la lumière de la psychanalyse. (C. Schinaia et J.-P. D’Haenens, Trad.) Imago.
Uexküll (von), J. (1909). Umwelt und Innenwelt der Tiere. J. Springer.
Wallon, H. (1942). De l’acte à la pensée. Flammarion.
[1] https://www.cairn.info/revue-connexions-2012-1-page-15.htm
[2] Situation dans laquelle un mécanisme adaptatif finit par dépasser son but et menacer la survie de l’espèce (exemple classique de la taille, qui a fini par condamner les dinosaures après les avoir protégés).
[3] Allusion à un slogan arboré dans leurs manifestations par les Gilets jaunes (France, 2018-2019).
[4] Art d’interpréter, les textes ou les faits.