Territoires apprenants

Voir 1000 territoires apprenants tout au long de la vie.

 ®Territoires apprenants tout au long de la vie

  1. ÊTRE MEMBRE DU « RÉSEAU DES APPRENTISSAGES TOUT AU LONG DE LA VIE » du CMA,
    1. Adhérer au CMA
    2. Les statuts du CMA
  2. ÊTRE LABELLISÉ « TERRITOIRE APPRENANT TOUT AU LONG DE LA VIE » par le CMA
    CMA-Dossier-public-1000-Réseaux-ATLV-02-02_17-1
  • Mantes la Jolie, Ville apprenante

La Ville de Mantes-la-Jolie est à un moment charnière de son histoire : sa rénovation est bien avancée, elle sera à une demi-heure de la Défense, plus grand quartier d’affaires d’Europe, elle entre dans une grande intercommunalité au potentiel de développement économique très intéressant (axe le Havre- Paris, le Canal Seine Nord avec le port d’Achères, la confluence Seine et Oise).

Pour autant, elle n’est pas en état de bénéficier de ces retombées positives car trop marquée et déprimée. Un travail d’accompagnement de la population vers une reprise de confiance en eux et en l’avenir est impératif. Le concept de Ville Apprenante, qui vise la montée en compétences des individus et des organisations en vue de s’accomplir, nous semble être une bonne réponse possible. Il s’agit donc de remettre l’humain au centre de la ville dans ses dimensions urbaine, économique et sociale en utilisant l’outil de développement que sont les apprentissages pour tous tout au long de la vie.

Mais au fait, comment en est-on arrivés là ?

Mantes-la-Jolie est une ville, de 43 515 habitants, située à 50 km à l’ouest de Paris et nationalement connue pour sa cité le Val Fourré et les émeutes urbaines de 1991, Mantes-la-Jolie fut jusqu’au début du XXe siècle, une ville de commerçants prospère, attractive qui sut profiter de sa position stratégique entre Paris et la Normandie. L’arrivée du chemin de fer et l’industrialisation de la vallée de la Seine, l’ont banalisée au fur et à mesure car elle perdit le bénéfice d’être un noeud de communication. C’est dans les années 1970 que la ville bascula pour devenir cette ville marginalisée que    nous connaissons aujourd’hui dû à  3 facteurs

  • Le déclin de l’industrie, et en particulier de l’automobile, suite au premier choc pétrolier,
  • L’urbanisation excessive, avec peu d’équipements pour rendre     vivables ces quartiers,
  • L’arrivée massive de nouvelles populations, souvent d’origine étrangère, qui continuaient à arriver encore, même après le début de déclin de l’industrie.

Un plan ambitieux et exemplaire de rénovation urbaine a été lancé. Les 2/3 du Val Fourré sont déjà résidentialisés et végétalisés. Pour autant, les indicateurs socio-économiques restent alarmants :

  • Le revenu médian est de 9 k€ sur le Val Fourré et de 12 k€ sur la ville
  • Une femme sur deux ne travaille pas au Val Fourré
  • Un taux de pauvreté de 30 % sur la ville
  • 1 jeune sur 2 de 15-24 ans, est au chômage
  • 30 % de la population est sans qualification
  • Une économie résidentielle basée essentiellement sur les administrations et les services de proximité (70% des entreprises sont des commerces, près des 20% pour les administrations, l’enseignement et le social)

Que faire ?

Les mêmes méthodes socio-éducatives produisant les mêmes effets, malgré les 40 ans de tentatives de Politique de la Ville de remédier à ces problèmes, au vu de l’échec du curatif et des politiques non autonomisantes, la réflexion stratégique s’oriente aujourd’hui sur le développement social territorial en portant une approche globale du territoire et en rendant les bénéficiaires des politiques publiques acteurs. L’enjeu est de s’appuyer sur tous les acteurs du territoire (habitants, associations, collectivités, Mantes-la- Jolie, Ville Apprenante : outil de développement urbain, économique et social ?

POURQUOI ?

CONVERGENCES DE 5 LOGIQUES

UN PROJET INTERNATIONAL

  • Un développement sur tous les continents
  • Un partenariat avec l’UNESCO et l’ONU
  • Dans le cadre des Objectifs de développement durable de l’ONU
  • En harmonie avec l’Agenda Éducation 2030 de l’UNESCO

DES TERRITOIRES APPRENANTS AGRÉÉS

Le CMA ensemblier et « tête de réseau » :

  • Agrément par une commission de validation
  • Convention avec l’organisme porteur du territoire apprenant
  • Respect des principes et valeurs de l’UNESCO

C’EST QUOI UN TERRITOIRE APPRENANT ?

UN TERRITOIRE

  • Territoire administratif, politique, économique
  • Territoire de vie
  • Territoire virtuel
  • Diversité : Ville apprenante, région apprenante, communauté apprenante, province apprenante

UN GROUPEMENT TERRITORIAL INNOVANT

  • Rassemble des professionnels de l’éducation, de la formation, des ressources humaines et de l’éducation non formelle
  • Fédère des acteurs économiques, éducatifs, culturels, publics et privés au sein d’un groupe de projet
  • Un organisme porteur
  • Des acteurs qui mutualisent des moyens, des expertises, des informations, des ressources éditoriales et numériques dans le but de promouvoir les apprentissages tout au long de la vie pour tous.

A QUI S’ADRESSE LE TERRITOIRE APPRENANT ?

  • Toute personne de la petite enfance à la fin de vie
  • Habitants, travailleurs, visiteurs,
  • Tous statuts : employeurs, employés, «Neet», demandeurs d’emploi, retraités
  • Tous niveaux d’éducation de l’analphabète au cadre supérieur

IDENTIFICATION DU TERRITOIRE APPRENANT

  • Un organisme porteur
  • Une personne référente, responsable de projet
  • Un local dédié
  • Un téléphone, un site, un courriel

RÔLE DU CMA

ANIMATION D’UN RÉSEAU MONDIAL DES TERRITOIRES APPRENANTS

  • Mise en réseau des territoires
  • Échange de pratiques
  • Mise en lisibilité via une plateforme d’expérimentations concrètes

Voir Développement durable

Il est clair que la ville et la région, du fait de leur proximité et de leur taille humaine, sont les territoires pertinents pour le déploiement des politiques d’apprentissages tout au long de la vie. Les territoires ont vocation, grâce aux synergies horizontales et aux logiques de convergence qu’ils permettent de mettre en œuvre, à rassembler tous les acteurs de la « société apprenante ».

Les territoires, en fonction des pays, se définissent au niveau des régions, des villes, des communes, des communautés rurales, des communautés urbaines, des quartiers… Les géométries sont variables selon les pays mais partout la notion d’apprentissages tout au long de la vie est associée aux territoires dans lesquelles elle s’inscrit avec légitimité du fait des parcours et trajectoires des personnes, ou encore des politiques publiques qui encouragent l’accès de tous à une formation de proximité. Mais si l’échelon du territoire fait l’unanimité, plusieurs questions demeurent :

À quelles conditions ? Quelle contractualisation inventer entre tous les acteurs du territoire pour préserver les équilibres (entre urbanisation et désertification, richesse et pauvreté) ?


Documentation sur les villes apprenantes

UNESCO-UIL (2016)


CLERMONT FERRAND, Ville apprenante (Learning City)
06.01.2017_discours_de_bernard_cazeneuve_premier_ministre_-_deplacement_a_clermont-ferrand_mairie

9 janvier 2017

    • Riche de son histoire et de son patrimoine …, Clermont-Ferrand est aussi la ville de la modernité.
    • faire de Clermont-Ferrand la métropole phare du centre de la France (attractivité).
    • L’éducation est d’abord un atout décisif pour le développement économique des métropoles dans un contexte où la compétition s’est accrue (développement).
    • susciter des partenariats entre ces institutions pour renforcer leur attractivité et valoriser leurs atouts (décloisonnement).
    • Une ville où les citoyens sont bien formés, qui dispose d’un réseau solide d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche, est une ville qui attire les investissements et les emplois. (attractivité).
    • L’éducation constitue aussi une chance pour le développement durable (développement).
    • L’éducation doit encore contribuer à bâtir une citoyenneté mondiale.
    • Tous ces projets généreux et ambitieux contribuent au dynamisme de la métropole de Clermont-Ferrand.

 

 

BIER, Bernard, « ‘Territoire apprenant’ : les enjeux d’une définition », Spécificités, n.º 3, 2010, pp. 7-18. Cf. :

Organisation, société ou territoire apprenants fonctionnent sur le même modèle : ils appellent la coopération des acteurs, la mobilisation des ressources (savoirs et compétences) dans le cadre d’un projet partagé. À la logique verticale, ils substituent celle de l’horizontalité, à l’organisation hiérarchique, ils substituent celle des réseaux… dans le territoire apprenant, ce qui compte c’est « le lien plus que le lieu».
[…]Reconnaître cette pluralité des savoirs n’est en aucun cas tomber dans la confusion entre
information, connaissance et savoir  ni entre savoirs et compétences, mais appeler à les penser dans leur complémentarité. Leur prise en compte et leur confrontation constituent un enrichissement personnel et collectif, une ouverture, la chance d’un désenclavement des savoirs, des métissages, de la pluridisciplinarité, et ils deviennent de ce fait vecteur de lien social.
https://www.cairn.info/revue-specificites-2010-1-page-7.htm

Vers les territoires apprenants (B. Bier, 2010)

. »..c’est l’existence de savoirs multiples, qui doit être reconnue. Ceux-ci relèvent de l’expérience individuelle et de la mobilisation de formes d’ « intelligences multiples » (Howard Gardner) : celles mobilisées par l’école (intelligence verbale, logico-mathématique) ou dans d’autres activités (intelligence corporelle, musicale, visuelle, relationnelle, d’action…). Ces savoirs naissent aussi plus collectivement dans des champs professionnels, culturels, géographiques diversifiés. La prise en compte de ces savoirs multiples et leur dialogue constituent un enrichissement personnel et collectif, une ouverture, la chance d’un désenclavement des savoirs, de métissages, de recomposition, et ils deviennent de ce fait vecteurs de lien social.

Ainsi, la « ville éducatrice », à l’opposé d’une logique qui confierait l’éducation aux seules institutions légitimes, implique une forte dynamique communautaire, fondée sur la mobilisation des savoirs de tous sans exclusive au service du développement et de la créativité du territoire. À l’instar du mouvement de « l’école pour tous » qui fut l’utopie des XIXe et XXe siècles, la « ville éducatrice » et le « territoire apprenant » sont l’utopie éducative et politique du XXIe siècle. Cette utopie réaliste n’a de sens que dans le cadre d’un projet politique renouvelé qui pose la démocratisation comme moyen et comme fin.


Territoires apprenants : régions, villes

La réalité des territoires au cœur des politiques de l’emploi
L’Afref (Association française pour la réflexion et l’échange sur la formation) s’est attachée, le 19 novembre, à comprendre quelles pourraient être les conséquences et les enjeux des différentes lois territoriales sur les modalités de planification et de coordination des politiques de formation : volet régional de la loi du 4 mars 2014 relative à la formation, loi “Maptam” (de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles) du 27 janvier 2014 sur les métropoles, loi “NOTRe” (portant nouvelle organisation territoriale de la République) de juillet 2015.


Présentation du projet « Territoire apprenant » du Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie (CMA)
INSTITUT TELECOM PARIS TECH, mardi 15 septembre 2015
CMA-Territoire-apprenant


Complex’Cité

Nous raconter et raconter le territoire : une réalité humaine.
Amener les acteurs à vivre la complexité des territoires avec pragmatisme.
Ouvrir les métiers de la Cité aux champs de la complexité, de la systémique, inventer un nouveau métier : le savoir relier.
Renouveler et ouvrir la gouvernance des territoires par la formation/recherche/action en partant de la réalité vécue du terrain.
Réinventer et refondre des logiques différenciées, au sein des territoires.
Une présentation de nos Valeurs fondatrices : altérité, convivialité et transversalité ; nos Valeurs éthiques : étonnement et indiscipline


L’association pour la promotion du label des Ateliers Pédagogiques Personnalisés (APAPP)

L’organisation en réseau : Du local au national
Le fonctionnement en réseau est un des fondamentaux de la démarche APP. Il permet des pratiques d’échanges, de mutualisation et d’appui et d’innovations pédagogiques. S’appuyant sur une large couverture territoriale, il garantit une réponse cohérente et similaire pour toute personne souhaitant suivre un parcours de formation APP.
Le fonctionnement en réseau est maintenu par l’APapp nationale et repose sur la volonté des acteurs du réseau APP à impulser des dynamiques territoriales et nationales.
Cette capacité de travailler en réseau est un atout sur les territoires. Elle permet une communication commune et des pratiques partagées pour l’accueil et la formation personnalisée des personnes. Au sein de chacune des régions, un correspondant régional APP a été désigné par ses pairs. Il est un interlocuteur privilégié pour l’APapp et les partenaires du réseau.
Il assure la veille informationnelle, les représentations publiques, les réponses aux appels d’offres, l’impulsion et les actions de visibilité. C’est un référent, un relai d’informations, il fait part des éventuels problèmes à l’APapp au niveau national dans l’optique de trouver conjointement des solutions. Cela laisse part à un échange du niveau local au national et réciproquement.
L’offre de formation proposée par les APP s’inscrit dans le champ des compétences clés européennes.


La Lettre du CMA n°1, mars 2012 : Territoires apprenants : enjeux et perspectives (pdf, 3.26 MO)
la lettre du CMA no 1

A. DOSSIERS : 1. Villes et régions apprenantes : Chine et Japon – La ville apprenante – Les villes éducatrices – Les villes numériques 2. Retours d’expériences :

B. ACTUALITE : 1. Présence internationale 2. Echanges et débats 3. Livres et revues 4. Webographie 5. Séminaires et Forums


Les territoires, les régions, les communes ont érigé les apprentissages tout au long de la vie comme réponse aux besoins des citoyens à travers des parcours individualisés, comme contribution à une société apprenante, et comme moyen de faire face aux évolutions de la société.

Les systèmes de formation et d’éducation des adultes modernes, de proximité et au service de chacun prennent des configurations différentes.
Trois exemples sont présentés ici, en Chine, en France et au Japon.

I.5 Villes et Régions apprenantes : « Meilleure ville, meilleure vie ».
Extrait Actes du 2e Forum mondial de l’éducation et de la formation tout au long de la vie (pp. 45-56), Shanghai, 2010
villes régions apprenantes


L’ingénierie de formation territoriale, entre politique et démarches de proximité – Jean-Luc Ferrand

Pourquoi poser aujourd’hui la question des territoires et de leur relation avec l’éducation, la formation et le développement ? Et pourquoi en cette fin 2010 alors que, depuis l’aube de l’humanité, les territoires ont été les lieux et les conditions de toutes les formes de sédentarités et d’activités humaines? En quoi et pourquoi les territoires peuvent-ils et doivent-ils passer du statut de background économique et social à celui d’objet d’analyse ? En quoi cette question est-elle actuelle, voire urgente ?

Probablement en raison d’une mutation de la société des pays industriels développés qui, en moins d’un siècle, est passée d’une économie à dominante rurale et localisée à une économie industrielle et de services mondialisée. Cette mutation interroge aussi bien les caractéristiques des compétences sociales et professionnelles à mobiliser sur les territoires que leurs modes de production et de reproduction, c’est-à-dire l’éducation et la formation.

Nous tenterons d’explorer ici les différents éléments qui, selon nous, peuvent concourir à spécifier les démarches territoriales, dans leur caractère stratégique et méthodologique, et de cerner les particularités de ce que l’on pourrait appeler une ingénierie territorialisée de la formation.

Article de la Revue Education Permanente N° 185, 2010


Analyse de PRISME, lettre de novembre 2013

Voir la section « Prisme et les territoires ».


Les ASSISES DE L’ÉDUCATION PARTAGÉE

Printemps 2013 : documents


Les territoires au cœur du présent et de l’anticipation. 4e Université d’été « Emploi, compétences et territoires »

Sous la direction de Stéphane Michun
Cereq, Relief, n° 35, 2011, 96 p, ISBN 978-2-11-098942-0


Le LAB des territoires (AFEV)

Observatoire de la Créativité dans les territoires

Universités et territoires

Lettre pour montrer, par la valorisation d’actions et d’expériences emblématiques et remarquables, aux décideurs territoriaux que l’Université joue un rôle centrale dans l’émergence d’une société de la connaissance.

Humanity on the Move – the transformative power of cities
October 1, 2016

We would like to inform you that the full version of the report: Humanity on the move – Unlocking the transformative power of cities has now been published online.

Cities play a key role for climate change. The momentum of urbanization and its impacts are so massive that we must face up to this trend. In view of the existing cognitive, technical, economic and institutional path dependencies, a policy of business as usual – i.e. an unstructured, quasi-automatic urbanization – would lead to a non-sustainable ‘world cities society’. Only if cities and urban societies are sufficiently empowered can they make use of the opportunities for sustainability and successfully follow the urban transformation pathways. The success or failure of the Great Transformation towards a climate-friendly and sustainable future will be decided in the cities. The WBGU discusses the relevant conditions for the success of this transformation in this report.

English: www.wbgu.de/urbantransformation

Español: www.wbgu.de/transformacionurbana (resumen)

Chinese: www.wbgu.de/fr2016_summary_chn (summary)