« La reconnaissance précède

la connaissance »

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Qui sommes-nous ?

  • Des citoyens engagés dans des actions collectives coopératives et s’interrogeant sur tous les enjeux de la reconnaissance.

Pourquoi ?

Paul Ricoeur, reconnaître, se reconnaître, être reconnu.
Axel Honneth : amour, droit, solidarité.

  • S’interroger sur les mécanismes de méconnaissance de la reconnaissance et ses conséquences sociales.
  • Promouvoir les bénéfices de la reconnaissance pour toutes et tous.
  • Développer les recherches et les pratiques sur la reconnaissance.

Où allons-nous ? Comment ?

Intéresser des personnes de nos propres organisations et nos organisations à partager expériences, recherches, questionnement, analyse, expérimentations… pour avancer collectivement vers la reconnaissance de la reconnaissance et de ses outils.

Nos buts
  • Organiser des évènements.
  • Capitaliser et rendre accessible des ressources (site, documents …).
  • Formaliser nos réflexions (vidéos, ouvrages, articles, expositions…)
  • Se relier à des partenaires, des acteurs, des professionnels, des citoyens.
  • Interpeller les responsables politiques et institutionnels.

Qu’est ce qui nous réunit ?

L’objectif de reconnaître la reconnaissance tout au long de la vie pour apprendre dans et de toutes les situations de la vie

Nos attendus
  • Cette reconnaissance est à construire socialement (dans les champs éducatifs, associatifs, professionnels, culturels…) et personnellement (relation à soi, aux autres et à l’environnement).

  • La reconnaissance précède et favorise les apprentissages, les accompagne et les conscientise, les opérationnalise et les déploie.

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De l’école éclatée aux territoires apprenants

Les éditions Chronique sociale viennent de publier un ouvrage que nous signons (Claire et Marc Héber-Suffrin) : De l’école éclatée aux territoires apprenants. (sous-titre : pour une éducation partagée). Préfaces de Sylvain Connac et Edgar Morin. Vous en trouvez la présentation par un flyer réalisé par Chronique sociale en PJ.

De quoi s’agit-il ? Pourquoi publier à nouveau L’École éclatée ?[1] Le publier retouché et, surtout, augmenté ? Voilà que depuis quelques années, de nombreuses réflexions et expérimentations surgissent autour des réseaux apprenants, des territoires apprenants, des entreprises apprenantes, des villes apprenantes, des établissements apprenants. On parle de communautés d’apprentissages coopératifs et réciproques, de villes des apprentissages partagés ou de villes formatrices… Revisitant l’expérience d’école éclatée vécue à Orly, nous avons pris la mesure de la force anticipatrice de ce Réseau vécu dans une ville économiquement pauvre de la banlieue parisienne, tant il est vrai que ces lieux qui posent problème à la société sont sans doute des laboratoires vivants de ce qui serait bon pour tous. Les expériences citoyennes et pédagogiques qui y sont vécues n’aident-elles pas à comprendre ce que pourrait devenir une société apprenante grâce à toutes ses composantes ? C’est la première partie de ce nouvel ouvrage

Il est certain, pourtant, et heureusement, qu’un certain nombre d’éléments de cette expérience ont été non seulement dits différemment mais aussi pensés autrement par la suite; en particulier, éclairés par les années de pratiques des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® et les analyses qui en ont accompagné le développement, tout autant qu’elles l’ont enrichi. C’est la deuxième partie de cet ouvrage.

Un second ouvrage paraîtra en mai (un peu la suite) sous le titre : « Clefs pour une ville apprenante« . Préfacé par Tina Steltzlen.

Des racines, des propositions et des liens pour une réciprocité en actes

Une première partie présente d’abord quelques-uns des enracinements expérientielles et théoriques de nos propositions.

Une seconde partie propose six clefs

  • Un principe politique et juridique. Le droit, un principe organisateur d’expérimentations.
  • Seconde clef. Des dynamiques politiques, organisationnelles et pédagogiques cohérentes. Construire un Commun.
  • Troisième clef. Une optique nouvelle. : Les valeurs partagées, des objets d’apprentissage en commun !
  • Quatrième clef. Une conviction à partager. Les savoirs sont des chemins de relations et les rencontres sont des voies vers les apprentissages.
  • Cinquième clef. Un choix épistémologique, cognitif et pédagogique. Être en recherche – Être chercheur
  • Sixième clef. Une audace concrétisée. Affronter ensemble les questions pour avancer.

Une troisième partie autour des accompagnements réciproques à imaginer, à essayer, à formaliser

Puissance de la reconnaissance

Chemin d’humanisation réciproque
Héber-Suffrin, Claire, Lyon : Chronique Sociale, 2021

De la reconnaissance, des reconnaissances multiples et diverses quant à leurs formes, leurs origines, leurs dimensions et leurs effets, nous avons tous eu besoin d’en recevoir pour nous construire personnellement, pour créer de belles relations et pour nous situer dans notre société. Nous pourrions reconnaître que nous avons tous encore le désir d’en recevoir, la reconnaissance étant alors un puissant ferment d’action, de réflexion, d’engagement, d’apprentissage. Nous pourrions comprendre que nous avons tous la capacité et la légitimité d’en offrir. Le faisons-nous ? Pourquoi sommes-nous si réticents à offrir cette reconnaissance, pourquoi ne l’osons-nous pas davantage, pourquoi l’enfermons-nous trop souvent dans la seule logique d’outil ?Nous pourrions continuer à comprendre ensemble la puissance de la reconnaissance, mais aussi la délicatesse qu’elle nécessite pour éviter les risques de manipulation, la finesse de son expression pour qu’elle soit acceptable et désirable par celui à qui elle est adressée. Nous pouvons, nous devrions, souhaiter apprendre à faire de la reconnaissance un outil d’accompagnement mais aussi un mode de compagnonnage, une façon d’être et de se relier, un chemin d’humanisation. Cet ouvrage peut aider à comprendre et à apprendre l‘importance de la reconnaissance dans nos vies personnelles, nos vies professionnelles et militantes, notre vie en société. Il favorise des questionnements partagés sur les façons d’être, de faire, de dire et d’analyser la reconnaissance. Il ouvre des voies d’expérimentations dans nos cheminements individuels, nos projets collectifs et notre démocratie. Pour visualiser le sommaire (Format pdf) :

Sommaire – Puissance de la reconnaissance
Commentaire de Gaston PineauCommentaire de Pierre Frackowiak

Les enjeux de la reconnaissance dans les parcours de vie

Participation de Reconnaissance et Pratiques au
COLLOQUE INTERNATIONAL
LA RECHERCHE BIOGRAPHIQUE EN SITUATIONS ET EN DIALOGUES.
ENJEUX ET PERSPECTIVES
16 – 17 – 18 OCTOBRE 2019
La Plaine Saint-Denis (France)
rbe2019.sciencesconf.org/

Symposia N : Les enjeux de la reconnaissance dans les parcours de vie
salle 410, vendredi 18 octobre 2019, 15h45 – 17h15
Anny Piau, Pierrot Amoureux, Patrice Leguy, Anne Massip – Zillhardt
rbe2019.sciencesconf.org/data/pages/Programme_ateliers_et_symposia.pdf

Pratiquer la reconnaissance des acquis de l’expérience

Lietard Bernard, Piau Anny , Landry Pierre, Chronique Sociale, 2017

Ce livre montre que la reconnaissance des acquis de l’expérience est une voie éducative à part entière, complémentaire des formes traditionnelles de formation et de gestion des ressources humaines.
Cet ouvrage, regroupant les regards croisés de chercheurs et de praticiens, s’organise autour de trois entrées :
– un balisage théorique et historique ;
– une présentation de pratiques rendant compte de leurs usages et mésusages ;
– un essai de définition du paradigme éducatif mis en oeuvre dans ces pratiques.
Certes, la « force de l’expérience » est un vecteur reconnu pour apprendre, mais cette affirmation suppose d’avoir des réponses quant aux conditions nécessaires pour qu’une expérience puisse se faire savoirs et être autoformatrice. Cette interrogation, de plus en plus présente dans les milieux professionnels et éducatifs, constitue le fil rouge de ce livre.
Ce voyage au pays de la reconnaissance des acquis sera générateur d’un questionnement personnel, levier déterminant pour apprendre de ce qu’on vit et pour aller plus loin dans l’accomplissement de soi.

https://www.chroniquesociale.com/pratiquer-la-reconnaissance-des-acquis-de-l-experience__index–1011992–3007026–1012241–cata—-pedag.htm

Reforme de la Formation Professionnelle

Synthèse de Bernard Liétard à l’Université d’hiver de l’Afref du 13 décembre 2018

Depuis mon entrée dans le champ de la formation continue en 1968, j’ai vécu pendant cinquante ans les 14 réformes de la formation professionnelle continue comme composante d’une formation tout au long de la vie. Permettez donc au vieux militant de l’éducation permanente que je suis de formuler un bulletin de vigilance orange quant à la réforme actuellement engagée.

Le texte complet : afref2018-1

Projet de réforme de la formation professionnelle

Synthèse de Bernard Liétard au jeudi AFREF consacré au projet de réforme de la formation professionnelle (31 mai 2018)

On prédisait un big bang. Muriel Penicaud préparait une révolution qui porterait son nom. Force est de constater qu’on en reste aujourd’hui à un simple bing. Pouvait-t-il d’ailleurs en être autrement dans un champ social qui s’est construit depuis 1966 par une fécondation mutuelle entre dispositions contractuelles des partenaires sociaux et dispositions législatives, les premières précédant le plus souvent les secondes ? De plus croire au remplacement par rupture d’un modèle ancien par un modèle nouveau, c’est aussi ne pas tenir compte du postulat de Michel Crozier selon lequel « on ne gouverne pas la France par décret » (et encore moins par ordonnance !). Pour lui, un changement réussi ne peut être que le résultat d’un processus collectif à travers lequel sont mobilisées, voire créées, les ressources et capacités des participants nécessaires pour la constitution de nouveaux jeux, dont la mise en œuvre libre -consentie et non contrainte – permettra au système, qui ne sera toujours que ce que les acteurs en feront, de s’orienter et de se ré-orienter comme un ensemble humain. Le regretté André de Peretti aimait à souligner que les institutions étaient moins machiavéliques qu’on pouvait le penser et qu’il existait toujours des interstices pour y développer ses projets. Au stade actuel de la réforme, ceux-ci sont encore nombreux. Ne laissons pas échapper ces opportunités de les poser pour, comme nous y incitait Shany Taix, faire de ces zones d’incertitudes et de turbulences des zones d’espoir.

AFREF réforme 2018

De l’école éclatée aux territoires apprenants

2. Les éditions Chronique sociale viennent de publier un ouvrage que nous signons (Claire et Marc Héber-Suffrin) : De l’école éclatée aux territoires apprenants. (sous-titre : pour une éducation partagée). Préfaces de Sylvain Connac et Edgar Morin. Vous en trouvez la présentation par un flyer réalisé par Chronique sociale en PJ.

3. De quoi s’agit-il ? Pourquoi publier à nouveau L’École éclatée ?[1] Le publier retouché et, surtout, augmenté ? Voilà que depuis quelques années, de nombreuses réflexions et expérimentations surgissent autour des réseaux apprenants, des territoires apprenants, des entreprises apprenantes, des villes apprenantes, des établissements apprenants. On parle de communautés d’apprentissages coopératifs et réciproques, de villes des apprentissages partagés ou de villes formatrices… Revisitant l’expérience d’école éclatée vécue à Orly, nous avons pris la mesure de la force anticipatrice de ce Réseau vécu dans une ville économiquement pauvre de la banlieue parisienne, tant il est vrai que ces lieux qui posent problème à la société sont sans doute des laboratoires vivants de ce qui serait bon pour tous. Les expériences citoyennes et pédagogiques qui y sont vécues n’aident-elles pas à comprendre ce que pourrait devenir une société apprenante grâce à toutes ses composantes ? C’est la première partie de ce nouvel ouvrage

Il est certain, pourtant, et heureusement, qu’un certain nombre d’éléments de cette expérience ont été non seulement dits différemment mais aussi pensés autrement par la suite; en particulier, éclairés par les années de pratiques des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® et les analyses qui en ont accompagné le développement, tout autant qu’elles l’ont enrichi. C’est la deuxième partie de cet ouvrage.

4. Acceptez-vous de faire connaître autour de vous, le plus largement possible, par mail et autres réseaux associatifs, relationnels et numériques, la sortie de cet ouvrage : il se trouve en librairie ou peut se commander en librairie. Et, évidemment, si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à le lire et à nous en parler.

5. Un second ouvrage paraîtra en mai (un peu la suite) sous le titre : « Clefs pour une ville apprenante« . Préfacé par Tina Steltzlen.

Des racines, des propositions et des liens pour une réciprocité en actes

Une première partie présente d’abord quelques-uns des enracinements expérientielles et théoriques de nos propositions.

Une seconde partie propose six clefs

Un principe politique et juridique. Le droit, un principe organisateur d’expérimentations.

Seconde clef. Des dynamiques politiques, organisationnelles et pédagogiques cohérentes. Construire un Commun.

Troisième clef. Une optique nouvelle. : Les valeurs partagées, des objets d’apprentissage en commun !

Quatrième clef. Une conviction à partager. Les savoirs sont des chemins de relations et les rencontres sont des voies vers les apprentissages.

Cinquième clef. Un choix épistémologique, cognitif et pédagogique. Être en recherche – Être chercheur

Sixième clef. Une audace concrétisée. Affronter ensemble les questions pour avancer.

Une troisième partie autour des accompagnements réciproques à imaginer, à essayer, à formaliser

HACK(A)TON Orientation

– Connaissance de soi et reconnaissance par Claire Héber-Suffrin
– Compétences et talents par Anthony Frémeaux

Gaston Pineau

Membre d’honneur

Pierrot Amoureux

« Tous nous savons réussir quelque chose… Le reconnaître c’est transmettre à chacun sa part d’existence ». Ouvrier en menuiserie, puis formateur depuis 2002 et responsable pédagogique du dispositif Différent & Compétent. Chercheur du quotidien, il contribue par les expériences de terrain à des pratiques réflexives interpellant les Hommes et les organisations.

Claire Héber-Suffrin

a exercé comme institutrice, maître formateur d’enseignants et formatrice d’adultes. Cofondatrice, avec son mari Marc, des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® dont elle contribue à animer le développement depuis plus de quarante ans, militante associative, syndicaliste et politique, elle a pu mesurer l’importance de la question de la reconnaissance pour agir, apprendre et se former, créer et coopérer. Titulaire d’un doctorat en psychosociologie des groupes en éducation et en formation, elle est auteur, coauteur et coordinatrice d’ouvrages concernant cette démarche ainsi que des questions d’ordre pédagogique et citoyen.

Agnès Ballas

Militante, praticienne, chercheuse, formatrice et responsable de la formation au sein du Mouvement des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs, elle accompagne des personnes, animatrices de RERS, sur leurs chemins de reconnaissances de leurs métiers d’animateurs.

Bernard Liétard

Membre d’honneur

Pierre Landry

Artisan chercheur, membre fondateur du comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie (CMA). Membre du groupe de recherche sur l’autoformation (GRAF). Expert dans le domaine de l’usage des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation et les apprentissages

Patrice Leguy

Directeur du réseau IRRIS (Initiatives & recherches en réseaux intégrées aux services) de l’Union mutualiste d’initiative santé – responsable de la professionnalisation, de l’évaluation et des études du dispositif ITEP Audronnière. Membre du GRAF (groupe de recherche sur l’auto formation) et chercheur collaborateur à l’Institut universitaire du centre jeunesse de Québec, CIUSSS de la Capitale-nationale.

Anne Massip

Responsable d’un pôle chargé d’accompagner les politiques publiques sur la formation professionnelle auprès des réseaux, des acteurs et des territoires au sein d’un CARIF-OREF et tout particulièrement sur la VAE.

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14 vidéos des interventions filmées pendant la rencontre

« Des convergences internationales aux convergences existentielles »

AFREF Association française de réflexion et d’échanges sur la formation

Empreinte humaine : La reconnaissance au travail (France/Canada)

FORESCO
Réseau d’échanges réciproqies de savoirs

GIP Alfa Centre – Val de Loire

Institut de Recherche et d’Information sur le Volontariat (IRIV)

Observatoire mondial de la reconnaissance, de la validation et de l’accréditation de l’apprentissage non formel et informel

CAVACO Carmen

« ACCOMPAGNEMENT ET DIMENSION FORMATIVE DE LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS EXPERIENTIELS CHEZ LES ADULTES FAIBLEMENT SCOLARISES », TransFormations n°4/2010 – p. 53/p. 67

BALLAS, Agnès, EICHER-LIBERTI, Antonella

« Chemins de reconnaissance du métier d’animateur de réseaux ouverts »,
atelier 3 – n°17, Colloque AFIRSE,
« Temps, espaces et artefacts en éducation »,
Lisbonne, Portugal 31 janvier, 1 et 2 février 2019 AFIRSE article chemins de reconnaissance

CAVACO Carmen

« Reconnaissance et Validation des Acquis de l´Expérience.
Les résultats (in)attendus »,
Questions vives, no 220, 2013. Cf.

« Accompagnement et dimension formative de la reconnaissance
des acquis expérientiels chez
les adultes faiblement scolarisés »,
TransFormations n°4/2010

PIAU Anny, 2014

« Une expérience singulière »

LIÉTARD Bernard
«Quatre mariages et trois enterrements»

Université de Lorraine, 15/06/2010

La fabrique Spinoza : bien-être au travail

Les contextes d’apprentissages

Lifelong Learning Platform (Europe)

LIGAMEN,
les arbres de talent

Reconnaître – Open Recognition Alliance

Réseau d’ESAT
Différent & Compétent

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