Intervenant : Mohamed Harakat, directeur de la structure doctorale « Gouvernance de l’Afrique et du Moyen-Orient »affiliée à l’Université Mohammed V de Rabat. Membre du Comité consultatif international du CAFRAD – Union africaine
Synopsis : L’étude des paradigmes de l’économie politique de la nouvelle gouvernance mondiale des « Biens Communs planétaires » dans un monde de multi-crises marqué par les séquelles de la pandémie Covid 19 et les implications de la guerre en Ukraine (entre autres) est problématique et complexe, compte tenu de la multi-dimensionnalité de son éventuelle institution.L’objectif de la rencontre est de mener une réflexion à tendance universelle et pluridisciplinaire portant sur les vertus et intérêts d’une telle gouvernance. Mettre en relief les répercussions macro et micro économique de la crise et ses impacts notamment sur les couches sociales les plus fragiles dans tous les pays du monde conduit à réfléchir sur les conditions de l’émergence d’une nouvelle économie politique de la gouvernance mondiale des biens communs (responsabilité sociétale des acteurs) dans le processus d’édification d’un nouvel ordre mondial stratégique plus solidaire et humain.
Principes : 40 min d’exposé puis 80 min de débats serrés, en visioconférence sur ZOOM (vous recevrez les codes de connexion le jour même).
Voir la missive de juin 2023 : mondialité
Commentaire de Pierre Caro
Bonjour à toutes et tous
Merci, Professeur Mohamed Harakat, merci, mes amis du CIS H, je suis heureux de voir l’ouverture de la « Chaire citoyenne », une proposition que j’avais faite auprès de Pierre Landry,
J’ai créé « Chaire citoyenne » dans le développement des Ateliers d’ExpressionS que je menais depuis plus de trente années, comme une nécessité, afin d’ouvrir le partage des échanges de savoirs, d’expériences, de projets, à tous.
Merci Professeur pour ces échanges sur L’étude des paradigmes de l’économie politique de la nouvelle gouvernance mondiale des « Biens Communs planétaires » dans un monde de multi-crises marqué par les séquelles de la pandémie Covid 19 et les implications de la guerre en Ukraine (entre autres) est problématique et complexe, compte tenu de la multi-dimensionnalité de son éventuelle institution »
J’avais envie de vous dire que les crises, brutales, sournoises, courtes ou longues… sont nos vies, elles mobilisent nos évolutions. Elles sont possibles et influenceront ma vie.
« L’économie politique d’une nouvelle gouvernance mondiale, les biens communs » sont presque des gros mots tant j’ai appris dans mes ateliers, combien leur sens, leurs effets n’est pas entièrement compris de la même façon par l’ensemble des citoyens… c’est mon cas. Je participe à un groupe de réflexions et actions, mené par mon ami Pierre Calame, sur « Osons les territoires » www.osonslesterritoires.fr Je sais mes difficultés.
Aussi j’ai voulu vous dire que politiques et gouvernance ne peuvent être comprises sans prendre en compte, peut-être même en priorité, les évolutions de la démographie mondiale.
Je ne reviens pas sur les chiffres que j’ai plusieurs fois écrits dans mes mots au Collège, mais seulement le fait d’anticiper que la moitié de la population mondiale pourrait être africaine avant la fin du siècle, nous ne serons pas à 1 ou 2 milliards près, ce fait devrait nous engager à anticiper nos politiques, quelles soient de nature économique, de gouvernance, pour les ressources, les occupations de territoires, les pollutions, le climat… et leurs conséquences probables, l’augmentation des mouvements migratoires…
Je pense avoir compris depuis 26 années de travail sur les conséquences d’un long temps de vieillissement, que l’un de nos apprentissages le plus essentiel est sans doute celui d’apprendre à anticiper… penser le mieux possible les conduites pour les quelques mois, années prochaines.
Je lisais Jeune Afrique ce matin… Les seniors, les Vieux et l’Afrique. D’ici à 2050, l’Afrique comptera près de 200 millions de personnes âgées de plus de 60 ans. Pas d’inquiétude : le continent sait s’occuper de ses personnes âgées, et l’Occident devrait s’en inspirer, selon le professeur Edmond Bertrand. 18 juin 2023 à 16:05
Est-ce vraiment vrai comme disent mes arrière-petits-enfants ? Les jeunes africains, informés de tous, même de fausses nouvelles, cela a été dit dans nos échanges, vont-ils demeurer pour accompagner leurs parents dans un long temps de vieillissement ? Nous n’avons pas d’histoire d’une société où près du tiers de la population serait âgé, même très âgé. Comment nous y préparer pour le mieux d’une société de paix, de bonheur de vivre, de bien vieillir longtemps en bonne santé, autonome et responsable !
Je vous remercie encore pour ce que vous venez de m’apprendre, professeur, et vous toutes et tous.
Je demeure à votre disposition pour partager des échanges au sein de notre Collège.