Un article de TheConversation.com qui discute de la pertinence du terme anthropocène.
« Il existe dans la terminologie stratigraphique des termes plus appropriés pour désigner de tels événements brefs – à l’échelle géologique cela peut correspondre à quelques milliers d’années – qui sont autant de repères temporels précieux. L’impact de l’astéroïde impliqué dans la grande extinction des dinosaures qui marque la fin du Crétacé est ainsi nommé « astroblème » – « blêma » signifiant « coup » en grec.
L’impact de l’humanité sur la planète peut être vu comme un événement affectant de façon significative le fonctionnement du système Terre, mais instantané à l’échelle géologique : un « anthropoblème » (« impact de l’Homme »).
La proximité entre anthropoblème et anthro-problème, qui fonctionne également en anglais, est bien plus responsabilisante que la vision anthropocentrique de l’anthropocène, qui érige l’être humain en aboutissement et en métronome des temps géologiques. »
Ce n’est pas la ponctualité de l’événement qui doit être prise en compte mais la durabilité de son impact. L’astéroïde qui met fin au règne des dinosaures ouvre la voie à celui des mammifères.
La destruction des écosystèmes par Sapiens fait sans doute le lit d’espèces cosmopolites eau exigeantes et susceptibles de s’alimenter de la matière organique devenue largement disponible.
Je pense aux fourmis et, si l’on veut cibler une espèce dominante, à aurea puntata, la seule à pratiquer la coopération entre fourmilières.